La Roche sur Yon-Talmont St Hilaire- Luçon

Les photos peuvent être agrandies en cliquant dessus.

 

Ce week-end nous partons pour La-Roche-sur-Yon, commune du Centre-Ouest de la France, préfecture du département de la Vendée, dans la région des Pays de la Loire.

 

 

La Roche-sur-Yon

 

Fondée en 1804 par Napoléon Ier, la ville de La Roche-sur-Yon possède de nombreux édifices néo-classiques, une architecture typique du début du XIXe siècle.

 

En parcourant le circuit Napoléon jalonné de panneaux explicatifs, les visiteurs pourront entre autres découvrir

la place Napoléon agrémentée d'une statue équestre de Napoléon Ier,

l'église Saint-Louis, l'Hôtel de Ville, l'ancien palais de Justice,

le lycée impérial, le théâtre, la Préfecture et le Haras National.

 


L’Église Saint-Louis

L’église Saint-Louis de La Roche-sur-Yon est la plus vaste église du département de la Vendée

(devant la cathédrale de Luçon).

Cette église, construite au XIXe siècle, est de style néoclassique.

 

Cette église fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 12 juillet 1982.

 

Ne vous y trompez pas, ce qui vous semble être un théâtre ou un temple, n'est autre qu'une église,

assez unique en son genre,

puisque copiée sur l'architecture des Basiliques Romaines, elle recèle quelques trésors qu'il faut absolument admirer.

 


La place Napoléon et sa statue

Dotée de quatre bassins, la place Napoléon, d'une surface de trois hectares, est le lieu idéal pour vous reposer.

 

Une place vivante peuplée d'animaux extraordinaires !

 

Venez découvrir le bestiaire mécanique imaginé par François Delarozière de la compagnie La Machine :

crocodile, ibis sacré, hippopotame, perche du Nil, dromadaire...

Et devenez acteur en actionnant ces sculptures mécaniques grâce aux manettes et leviers fondus

dans l'environnement végétal entourant les bassins.

 

Uniques en leur genre, ces drôles d'animaux mécaniques sont accessibles gratuitement toute l'année.

 


L'Hôtel des Postes

On ne voit pas une poste comme cela tous les jours !

 

Ce bâtiment d'architecture art-déco a été construit à l'emplacement de l'ancienne prison, il a été inauguré en 1927.

Les ornementations du bâtiment sont les mosaïques, et les bas-reliefs représentant le blason de la ville, l'aigle napoléonien ou encore le caducée.

 


Le Théâtre à l'Italienne

Le théâtre à l’italienne de La Roche-sur-Yon est une salle de spectacle.

 

Construit en 1845, il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1985.

 


Le Musée Municipal

Le musée de La Roche-sur-Yon a été créé quelques années après la fondation de la ville

par Napoléon Ier, dans la seconde moitié du XIXème siècle.

 

Musée de peinture et d'arts graphiques depuis le XIXème siècle, et de photographie contemporaine.

 



La Maison Gueffier

Dernier vestige d’un ensemble d’habitations construites début 1807, afin de loger les nouveaux fonctionnaires de la ville. 

Ces maisons ne sont pas faites pour durer. 

C’est le pisé, technique ancienne, rapide et économique,

que l’entrepreneur lyonnais François Cointeraux s’attache à relancer.

Il s’agit de verser puis de compacter dans un coffrage en bois des couches successives de terre mêlées de sable et de gravier. 

 

Les ouvriers yonnais doivent malheureusement travailler dans l'urgence, durant des périodes de mauvais temps,

sans vérifier la qualité du pisé, sans renforcer les murs de pans de bois. 

Les premiers mois de 1807, particulièrement froids et venteux fragilisent les constructions. 

Les douze maisons commencées sont consolidées, les quatorze autres prévues ne verront pas le jour. 

 

En 1997, la maison Gueffier est rachetée par la municipalité qui lui donne ce nom en l'honneur de André Gueffier (1900-1989) ancien propriétaire de la maison, avocat, résistant et militant des droits de l'homme.

 


L'Hôtel de préfecture de la Vendée et Jardin Mitterrand

Le décret du 5 prairial de l'an XII imposait de déplacer dans les meilleurs délais la préfecture,

de Fontenay-le-Comte à La Roche-sur-Yon. 

C'est le préfet Merlet qui effectua le transfert officiel de la préfecture, le 19 août 1804. 

Sa construction débuta en 1806 et s'acheva en 1818. 

Pendant la durée des travaux le préfet était logé dans le château de la Brossardière.

 

La préfecture, édifiée sous le Premier Empire, est partiellement inscrite au titre des monuments historiques le 10 juin 1991.

 

La Préfecture est prolongée par un parc à la française, ceint de grilles napoléoniennes, avec buis en topiaire et de larges pelouses.

 

La place de la Préfecture, aujourd'hui jardin François Mitterrand, est entourée de maisons en pierre dont les encadrements

et les balcons visent à mettre en valeur la Préfecture. 

De grands cèdres et thuyas concourent à apporter de la grandeur à ce jardin. 

 

La sculpture du bicentenaire réalisée par Jean-Pierre Viot, y trouve toute sa place, elle symbolise l'émergence

et le développement de la ville nouvelle, avec, au centre, 200 plaques de laves émaillée,

colorées différemment en fonction des noms portés par la ville :

La Roche-sur-Yon, Napoléon, Bourbon-Vendée...

 



La Maison Renaissance

Construite en 1566 et classée Monument historique en 1930, la maison Renaissance présente une architecture oscillant

entre style médiéval et ornements issus de la Renaissance. 

 

Le lieu est désormais occupé par un centre d'interprétation sur l'histoire et l'urbanisme de La Roche-sur-Yon. 

Le fonds provenant de l'avionneur vendéen René Couzinet y est également exposé.

 



Nous passons la nuit sur l'aire de CC gratuite, Chemin des Amoureux 85000 La Roche-sur-Yon (Park4Night), 

15 places estimées, à 500 m du centre-ville.

 

Nuit calme malgré la proximité de la route.

 


 

Ce matin nous allons au bord de l'océan, à la baie de Cayola aux Sables d'Olonne que nous apprécions beaucoup.

Un petit moment de détente et de pêche.


Les Sables d'Olonne

La Baie de Cayola


Zoo des Sables d'Olonne (en passant)

Après le déjeuner au bord de l'eau,

on fait un petit passage devant le Zoo qu'on a découvert par hasard.

 


Le Château de Pierre-Levée

Bâti sur un haut lieu de la Préhistoire, il doit son nom aux 2 menhirs érigés à proximité et signalés dès 1070.

 

Le château fut construit au XVIIIe siècle par Luc Pezot. 

Bourgeois riche et ambitieux, il fut tour à tour l’un des grands Argentiers de la ville, armateur, échevin et receveur des tailles.

C’est dans les années 1770, qu’il décide de se faire construire une maison de campagne au lieu-dit « La Pierre Levée ».

 

S’inspirant des lignes du Petit Trianon de Versailles Luc Pezot osa se faire bâtir un château d’envergure royale afin d’y mener une vie princière alors que le royaume était au bord de la faillite et le peuple dans la misère. 

Luc Pezot meurt sans héritier.

Après la révolution, le château devient la propriété de la famille Auvynet, dont les descendants occupent encore aujourd’hui les murs.

 

Depuis les années 1940, le château est inscrit aux monuments historiques.

 


Les Menhirs des Pierres Jumelles

Ces deux menhirs, contrairement à leur nom, n'ont rien de pierres jumelles. 

Ils sont même de forme très dissemblable.

Le premier, en schiste, qui fut redressé en 1922 par Marcel Baudouin, mesure 3,20 m de hauteur. 

Le second est un grand bloc de granite de 3,50 m de haut, 1,50 m de large et 1,55 m d'épaisseur en moyenne.

 


Talmont-Saint-Hilaire

 

Talmont St Hilaire sera notre prochaine destination après un déjeuné au bord de l'eau.

C'est une commune du Centre-Ouest de la France, située sur la côte de Lumière, dans le département de la Vendée

en région Pays de la Loire.

 


Le château de Talmont

Situé sur un éperon rocheux à quelques pas de la mer , le château de Talmont vous plonge au cœur de la société médiévale

entre seigneurs, chevaliers et autres troubadours.

 

C'est là , vers l'an 1000 que Guillaume le Chauve décide de construire une 1ere enceinte.

Agrandi et fortifié, le château de Talmont devient au milieu du XIème siècle,

l'une des plus grande forteresse du Bas-Poitou.

 


L'Église Saint-Pierre

L'église Saint Pierre actuelle est la quatrième église de ce nom construite à Talmont. 

 

Sa construction fut décidée à la fin du XIXème siècle et les travaux commencèrent en 1900.

 

L'architecte Joseph Libaudière en dessina les plans dans un style néogothique très à la mode à cette époque. 

Les travaux durèrent quatre années et l'église fut consacrée le 26 février 1904. 

Le clocher ne fut terminé qu'en 1912, année qui vit la mise en place des quatre cloches.

 

L'intérieur mérite la visite notamment pour son très bel autel en bois polychromé de 1814 et ses beaux vitraux

 

et le Mécanisme d’horloge avec balancier, des usines "Lussault" de 1912, (rénové en 2003).

 


La Salle Louis Chaigne


Luçon

 

Nous terminons notre journée à Luçon, commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.

Ville dont Richelieu devient évêque à 23 ans, en 1608, Luçon connaît un développement continu depuis le XIIIème siècle, époque où la ville se dote de son port, d'abord fluvial puis maritime (aujourd'hui hors d'eau).

Dominée par la cathédrale du XVIIème siècle, haute de 85 mètres, la ville, aux nombreuses maisons bourgeoises et bâtisses de caractère, séduit le visiteur. 


La Cathédrale Notre-Dame-de-l ’Assomption

Un ancien monastère devenu une magnifique cathédrale.

 

La cathédrale, un monument incontournable :

 

Au VIIème siècle, Philibert, le moine de Noirmoutier, fait ériger un monastère en bordure du port de Luçon

et c’est sur cet emplacement qu’existe la Cathédrale Notre-Dame-de-l ‘Assomption de Luçon.

 

Au IXème siècle, le monastère dont il ne reste aujourd’hui aucune trace, est détruit deux fois par les Normands,

puis incendié en 1068, enfin reconstruit et la nouvelle abbatiale, de style roman est consacrée en 1121.

 

Au XIIIème et XIVème siècle de nombreux éléments gothiques, dont principalement la nef, sont développés.

C’est en 1317 que cette abbatiale devient cathédrale, lors de la création de l’évêché de Luçon par

le pape Jean XXII installé à Avignon.

 



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