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Allons faire un petit tour dans notre région.
Première halte à St Jean d'Angély.
Saint-Jean-d'Angély
Nommée parmi « Les Plus Beaux Détours » de France et étape
sur le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle par la Voie de Tours.
Sur les rives de la docile Boutonne, en plein cœur de la campagne saintongeaise, elle déploie tous ses charmes pour attirer les visiteurs.
Ville au patrimoine exceptionnel avec ses maisons à colombages dans le centre ancien,
la Tour de l’Horloge, la Fontaine du Pilori, ses rues labyrinthiques et ses places aérées, elle possède également de nombreux hôtels particuliers bâtis au fil des siècles, traces de la richesse de certaines familles de négociants.
Elle compte également des bâtiments civils d’une très grande qualité architecturale qui égrainent un stimulant parcours de découverte (hôtel-de-ville, salle municipale Aliénor-d’Aquitaine, tribunal, ancien échevinage, salle de spectacle Eden…).
L'Hôtel de Ville
Bâti en pierres de taille entre 1882 et 1884, il est de style néo-renaissance.
Le projet est de Charles-François Bunnel (1848-1926) et de Bonnet Aimé.
La construction fut confiée à un entrepreneur de Jonzac Mr Ruth.
Dans le hall, deux niches présentent des statues de Carlo Nicoli y Manfredi (XIXe siècle) et de Léon Pilet (mort en 1916).
La salle des fêtes présente une belle cheminée ornée du blason de la ville.
Le plan d'ensemble, comprenant un grand escalier d'honneur et une salle des fêtes, est proche de celui des hôtels de ville
de Niort et de Poitiers.
La Statue Regnaud
En 1859, Michel Texier, maire de la ville, fait construire une statue en bronze en l’honneur du
comte Regnaud (1762-1819),
grand homme politique qui participa à la modernisation de Saint-Jean-d’Angély.
Œuvre du sculpteur parisien Bogino, elle est inaugurée en 1863.
Le comte Michel Regnaud est une figure importante du XIXe siècle.
Avocat réputé, il gravit les échelons au long du Premier Empire et devient l’un des principaux rédacteurs du
Code Civil en 1804, ici à ses pieds.
Ministre d’État de Napoléon Bonaparte, celui-ci l’anoblit en1808.
Le Palais de Justice
Dans une volonté d’embellir la ville, la municipalité construit un nouveau palais de justice en 1867,
l’ancien se situant à proximité des deux tours.
Construit par Bonnet en 1867, il est de style néoclassique, avec une façade à colonnes ouvrant sur une salle
des pas perdus de taille modeste.
Il abrite aujourd'hui la sous-préfecture de région.
La Salle Aliénor d'Aquitaine
Ancien marché couvert construit en 1805 à partir d'éléments de pierres déposés du cloître XVIIe de l'abbaye royale.
En 1903, on combla les arcs de la façade par une maçonnerie similaire et on transforma l'édifice en salle des fêtes.
Le ravalement récent des façades est venu donner un éclat supplémentaire à cet édifice.
La Caisse d'Épargne
La Tour de l'Horloge
Elevée en 1332, la Tour de l’Horloge a été réédifiée de 140 à 1410
à la place d’une ancienne porte de ville.
Elle abrite le Sin-cloche en vieux français et sert de tour de guet.
Au XVIIIe siècle, la Tour sert de prison :
de nombreux graffitis, des gros verrous et des grilles de guichet en témoignent.
L'Ancien Hôtel de l'Echevinage
L'Echevinage s'est écroulé en 1765.
L'édifice, commencé en 1275-1276, fut achevé en 1277.
Les Maisons en pans de bois
Il en existe plusieurs, du XVe et surtout du XVIe siècle.
La plus ancienne, des années 1480, se trouve dans la rue de Verdun.
D'autres, pittoresques, sont situées rue de l'Horloge, canton des forges, rue de l'Hôtel-de-Ville et rue Jélu.
En haut de cette rue, une des plus pittoresques maisons de la ville, datée de 1598.
La Fontaine du Pilori
Située Place du Pilori au centre de la vieille ville, cette fontaine construite vers 1546 provient
de l'ancien château Renaissance de Brizambourg qui tombait en ruine et fut démoli.
La fontaine fut rachetée par souscription par les habitants, démontée pierre par pierre et remontée
à son emplacement actuel en 1819 sur un puits existant.
Son remontage place du pilori fit inauguré en 1818 sur un puits qui était la principale source d’eau en cas de siège de la ville.
La place du pilori au moyen-âge était la place ou était exposés les condamnés attachés au pilori.
On y lit encore sur son pourtour, en caractères gothiques :
"l’an MVCXLVI je fus édifiez et assiz".
L'Abbaye Royale
L'abbaye royale de Saint-Jean-d'Angély est une abbaye bénédictine fondée en 817
par Pépin Ier d'Aquitaine, duc d’Aquitaine.
Fondée au IXe siècle,l'Abbaye Royale fut détruite par les vikings, reconstruite au XIe siècle.
Elle fut incendiée en 1234 lors de la guerre de Cent ans.
Reconstruite à nouveau, elle fut dévastée par les Huguenots en 1568.
Reconstruite aux XVIIe et XVIIIe siècles, l'Abbaye offre un bel exemple d'architecture classique.
Les moines bénédictins partent à la Révolution française, laissant inachevé le chantier de reconstruction de l'église abbatiale
(Les tours de l'Abbatiale).
L'Abbaye Royale est classée au Patrimoine Mondial de l'UNESCO, au titre des biens du
Chemin de Saint-Jacques-de- Compostelle.
L’Abbaye accueille de nos jours la Médiathèque municipale et l’Ecole Municipale de Musique.
Médiathèque située dans l'ancien réfectoire des moines de l'Abbaye Royale de Saint-Jean-d'Angély.
Les Tours de l'Abbaye
Dès 1610, les moines bâtirent une église provisoire et, en 1741, entreprirent la construction d'une nouvelle
abbatiale dans le style dit classique.
Les travaux traînèrent et la Révolution y mit un terme.
Ce sont les Tours, immense façade inachevée.
L'Église paroissiale Saint Jean Baptiste
Reconstruite au début du XVIIe siècle à la suite des guerres de Religion, l'église St Jean Baptiste
a conservé son chevet du XIIIe siècle de style gothique.
A l'intérieur, elle présente un mobilier du XIXe siècle dont un orgue de 1849 de facture romantique,
un confessionnal monumental et une chaire en bois de 1849.
Une statue représentant la Vierge et l'enfant date de 1716 et fut classée en 1954.
Une autre statue en bois de la Vierge à l'Enfant est située à l'entrée et proviendrait d'une église du nord près d'Hazebrouck.
Les vitraux datent du début du XXe siècle.
Ouverte tous les jours, de 9h à 18h environ.
La Chapelle des Bénédictines
À l’époque moderne, de nombreux ordres religieux sont présents à Saint-Jean-d’Angély.
La période révolutionnaire les pousse à l’exil.
Lors de sa fuite, l’abbé de la Congrégation de Saint-Maur donne à une religieuse de la ville,
sœur Gertrude, une somme d’argent pour “rallumer le flambeau” de l’ordre.
En1816, sœur Gertrude rachète avec cet argent un logis rue de Bessé,
et y fonde un couvent féminin, baptisé Notre-Dame des Anges.
Celui-ci abrite les sœurs pendant 138 ans.
La chapelle des Bénédictines est aujourd’hui un lieu d’exposition.
Dampierre sur Boutonne
Partons à présent à Dampierre sur Boutonne pour voir son Château.
Le Château
Construit en 1495 sur l'emplacement d'un ancien château datant de l'an 995,
ce Château Renaissance entièrement restauré durant 5 générations sera détruit par un terrible
incendie le 30 août 2002.
2007 marquera l'année clé de la résurrection du château avec la galerie restaurée
(93 caissons sculptés de la galerie alchimique ).
Ouverture en 2008 de deux salles dont la salle d'armes avec sa monumentale cheminée.
Comme toujours hors saison, la visite du château n'était pas possible.
Nous le verrons donc seulement de l’extérieur.
L'Asinerie du Baudet du Poitou
L'Asinerie du Baudet du Poitou, un site des Échappées Nature est un espace naturel protégé de 55 ha,
dans lequel le Département de la Charente-Maritime œuvre aux côtés du Parc Naturel Régional du Marais Poitevin
pour la sauvegarde des races mulassières du Poitou :
le Baudet du Poitou, le cheval de trait poitevin mulassier et la mule poitevine.
Aulnay de Saintonge
Nous passerons la nuit à Aulnay, 4 Rue du Château (Park4Night), endroit calme (si on fait abstraction de la cloche), proche des commerces.
Nous sommes presque au pied de la Tour, super pour se balader.
L'Ancien château
De l'ancien château des seigneurs d'Aulnay ne subsiste qu'une tour, dite tour du donjon.
Le château existait encore au début du 17e siècle, tombant en ruine peu à peu.
A la Révolution, il sert de carrière pour les constructions.
Vers 1820, une seconde tour existait encore, dite tour Saint-Louis.
Ce château-fort avait été bâti par les vicomtes d'Aulnay.
Pendant la guerre de Cent ans, il a été occupé par les Anglais, assiégé et pris par Dugesclin.
Pendant les guerres de Religion, il a été disputé par les Protestants et les Catholiques.
Louis XIII est venu l'occuper.
Le donjon subsistant comprend un rez-de-chaussée qui a servi de prison communale,
un premier et second étage voûtés en coupole,
un troisième coupé par la charpente et
un quatrième étage dont il ne reste que l'amorce du chemin de ronde.
Le Monument aux Morts
Le Lavoir
L'Église Saint Pierre
Origine et histoire de l'Église Saint-Pierre :
Dès avant le milieu du XIe siècle, le sanctuaire d'Aulnay - un édifice antérieur à l'actuel -
relève du monastère bénédictin de Saint-Cyprien de Poitiers, comme l'atteste le cartulaire de cette abbaye.
Cette appartenance est encore confirmée en 1119 par le pape Calixte II.
Durant une partie du Moyen Âge, elle est une étape pour les pèlerins en partance vers Saint-Jacques-de-Compostelle,
avant de sombrer dans une certaine léthargie au cours des siècles suivants.
Redécouverte au cours du XIXe siècle, elle est parmi les premiers édifices français à obtenir
un classement aux Monuments historiques en 1840...
Devenir actuel :
L'Église Saint-Pierre fait partie des 71 monuments ainsi que 7 portions de chemins sont inscrits depuis 1998
sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco sous le titre officiel de
« Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France ».
Elle est sur le chemin de la Via Turonensis ou « voie de Tours » qui part de la tour Saint-Jacques à Paris.
Saint Jean-d'Angély
La Base de Loisirs de Bernouët
Nous retournons à St Jean d'Angély mais cette fois au Plan d'eau de Bernouet.
Situé à côté de la piscine municipale Atlantys
et juste à coté également de la zone de camping car et
du camping Val de Boutonne,
le plan d'eau est un endroit idéal pour se promener, seul, à deux ou en famille.
En effet un chemin est aménagé afin de faire une ballade autour de l'étang.
Vous pourrez y croiser quelques canards et quelques oies qui ne diront pas
non à quelques morceaux de pains secs jetés par vos enfants.
Saintes
Poursuivons notre route par Saintes, la plus grande ville de Charente Maritime après La Rochelle.
Elle est connue pour son patrimoine et ses vestiges gallo-romains, médiévaux.
Classée " Ville d'art et d'histoire " depuis plus de 25 ans, la cité jouit d'un riche et prestigieux passé.
Il y a deux mille ans, elle fut la capitale de toute l'Aquitaine gallo-romaine, qui s'étendait alors de la Loire aux Pyrénées. L'amphithéâtre et l'arc de Germanicus rappellent cette grandeur passée.
L'Arc de Germanicus
Sur la rive gauche de la Charente, se dresse, vieux de 2000 ans l'Arc de Germanicus.
Il nous rappelle, solide comme un roc, le passé romain de la ville de Saintes, Mediolanum Santonum.
Sous ses arches passait la Via Agrippa, venue de Lugdunum (Lyon).
Le Musée archéologique
Saintes.
Antiquités romaines....
Saintes est une ville lumineuse, étendue le long de la Charente.
Saintes est aussi une fille de Rome...
Le musée archéologique nous le rappelle...
La Charente
La destinée de Saintes est liée depuis ses origines romaines à une vocation de carrefour
associée au franchissement du fleuve Charente.
Celui que les Romains nommaient « Carantonus »,
parcourt 381 km pour aller se jeter dans l’océan atlantique, à Port des Barques (17)
mais pour retourner aux sources de la Charente, il faut se rendre à Chéronnac, en Haute-Vienne.
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